Le
balisage dans la ville d'Hendaye n'est pas toujours évident.
Première montée à 130m d'altitude, sur une
colline au nom imprononcable, par un chemin large et facile. Redescente
et traversée de l'ancienne RN 10 (prudence), passage
un peu étroit puis bons chemins et petites routes. Traversée
de l'autoroute près du fameux péage de Biriatou.
Après le petit village très
typique de Biriatou, l'accés au col des Poiriers
par le GR 10 est impraticable, sauf à accepter 45 minutes
de montée en portage. Continuer dans la vallée de
la Bidassoa, d'abord par une petite route, puis par un chemin.
Prendre sur la gauche une piste forestière raide, un peu
humide, mais faisable, qui conduit ensuite en lacets au col des
Poiriers. Pas évident cependant de rester bien orienté
dans l'entrelac des pistes pour rallier le col.
Rejoindre le lac en contrebas du col et le contourner par la droite.
Une bonne piste large et facile amène directement au col
d'Ibardin : frontière, "ventas", restaurants, boutiques
à touristes, tout l'arsenal ... Le GR 10 reste français
mais la jonction avec Sare pose problèmes, car
il faut contourner le massif de la Rhune par le nord, à
mi-pente, sur un sentier pédestre tout en portage. Il faut
donc quitter le GR et passer par le versant sud, côté
espagnol.
Du col d'Ibardin, descendre la route quelques
mètres vers l'Espagne et prendre à gauche, dès
le premier virage, une petite route goudronnée en direction
de la venta Okalarré. Juste avant la venta Okalarré,
prendre à droite la piste de gravillons rouges qui passe
en contrebas de la venta. La suivre quelques dizaines de mètres
puis, quand elle décrit une lacet vers la droite, prendre
à gauche la piste terreuse qui remonte légèrement.
Suivre cette piste sur environ 1,5 kms, jusqu'à un embranchement.
Prendre à gauche, (panneau Larune), une bonne piste forestière
qui rejoint la grande piste de montée vers le sommet de
la Rhune. Malgré le cimentage des portions les plus
raides et la disparition des secteurs trop caillouteux, remplacés
par un gravillonnage parfois dérapant, la montée
de la Rhune reste un moment de bravoure VTTiste, réservé
aux initiés.
Dans le dernier lacet juste avant le sommet,
là où la pente devient quasi impossible, un passage
sur la droite, pas très évident, conduit à
la fontaine d'Urkila, sur un léger replat. A partir
de là, descente par un chemin herbeux très raide,
un peu casse-gueule par temps humide. Au pied de la pente herbeuse,
bifurquer à gauche (patte d'oie). Le chemin s'élargit
et devient moins pentu. Par une belle descente, large, mais caillouteuse
et éprouvante, on atteint la D 406, d'où l'on rejoint
ensuite Sare par la route pour y retrouver le GR10.
De
Sare à Aïnhoa, portion facile et reposante,
par petites routes et bons chemins le long de la frontière
espagnole. Quelques petites bosses tout de même. Un peu
avant le pont du Diable, alors que le chemin est large et roulant,
le balisage nous invite à bifurquer à gauche par
un sentier étroit, souvent boueux et encombré, sans
grand intérêt. Mieux vaut rester sur le chemin qui
rejoint la D 4 puis Aïnhoa.
A Aïnhoa, un des plus beaux villages
de France, très belle montée en lacets sur le massif
de l'Ereby sur une bonne piste bien pentue qui mène à
la chapelle de l'Aubépine (panorama). Contourner le mont
Ereby par le nord (côté gauche), en suivant toujours
la large piste, caillouteuse, bosselée, mais praticable.
Dernière bosse très raide pour arriver au col des
Trois Croix. Après le col, continuer toujours sur
la piste, elle contourne le massif cette fois par le sud (côté
droit), et se poursuit, facile et superbe, jusqu'au gîte
d'Esteben. L'arrivée au gîte est sur sentier à
flan de montagne, étroit mais terreux et facile, avec quelques
passages rocailleux à franchir à pied et un "gros
caillou" à grimper.
Au col des Veaux, frontière
espagnole. Les assoiffés pourront profiter de la venta
qui se trouve une centaine de mètres en contrebas, sur
le versant espagnol forcément. Le GR 10 continue par du
bon chemin facile en direction du col de Méhatché,
mais au bout de 500m, il devient sentier à portage. On
peut à cet endroit bifurquer sur la gauche pour rejoindre
la route du col au même niveau (portage horizontal sur 300m).
Autre option: au niveau du col des Veaux,
redescendre sur la route pour reprendre en contrebas la route
du col de Méhatché, mais il faudra affronter un
peu plus longtemps la très sévère montée
au col.
Col de Méhatché : les plus courageux
peuvent grimper (route) au sommet de l'Artzamendi, le panorama
en vaut la peine, la pente aussi !
Au
col, ne pas suivre le GR 10, descente impossible avec le
vélo. Continuer en direction du sommet pour trouver juste
après la bifurcation du GR, une large piste très
visible sur le flanc sud de la montagne. Descente caillouteuse
au début, plus rapide ensuite. Au bout de 4 km, barrière
à l'entrée d'une ferme puis petite route goudronnée.
Descente rapide et en lacets. Après 1km de goudron, carrefour
en T. Un balisage local invite à passer à droite
(portion non testée). En prenant à gauche,
on rejoint, toujours par la petite route, le village de Bidarray.
De Bidarray à Saint Etienne
de Baïgorry, la montée vers le pic d'Iparla
est impossible, pas plus que le chemin de crête qui
lui fait suite. On quittera donc le GR10 pour utiliser une petite
route plein sud, pratiquement sans signalisation, qui évite
d'emprunter la départementale. Elle remonte un vallon (bonne
grimpette sur quelques kilomètres) puis redescend par
un autre vallon.
Entre St Etienne de Baïgorry et St
Jean Pied de Port, les dernières sections encore sur pistes
ont malheureusement été goudronnées. Les
seules parties non goudronnées sont en portage difficile,
il vaut mieux les éviter.
Saint Etienne de Baïgorry : franchir
le pont qui partage le village en deux et prendre la petite rue
aussitôt à gauche. Le GR10 emprunte un bon chemin
bien raide qui se transforme très vite en sentier à
portage. On peut éviter cette portion en restant sur la
petite route qui longe au départ la voie ferrée.
Après 1 km, carrefour (table d'orientation), prendre
à droite la route qui grimpe très raide jusqu'au
hameau de Biskaherréa. On retrouve ensuite le GR
10, sur petite route dont la pente s'adoucit, mais reste soutenue
jusqu'au col d'Aharza.
Au
col, patte d'oie. A droite, l'itinéraire par le GR qui
continue par une petite route goudronnée. Ne pas l'emprunter,
car après 500 mètres, elle bifurque sur un sentier
à portage qui grimpe raide et pour longtemps à flanc
de montagne. Il faut emprunter la piste de gauche, maintenant
goudronnée, qui mène au col d'Urdenzia.
Col d'Urdenzia : descente par la petite route.
Au bout d'un kilomètre, un peu après une bifurcation
qui remonte vers la crête (y aller pour le panorama, puis
revenir pour reprendre la descente) ne pas manquer sur la gauche
la belle piste caillouteuse (photo). Belle descente bien remuante
jusqu'à la jonction avec une petite route goudronnée
qu'il faut prendre à gauche. On rejoint Saint Jean Pied
de Port par des petites routes.
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Hendaye, les berges de la Bidassoa, vue sur
l'Espagne.
Le petit village typique de Biriatou.
Le col d'Ibardin et son alignement de ventas.
La Rhune, petit train touristique, venta,
panorama sur l'Océan et une bonne partie du Pays Basque.
Sare, autre village typique, église
massive avec sa galerie à trois étages, et cimetière
de poche.
Aïnhoa, superbe village,
maisons colorées et fleuries à colombages, église
à clocher carré puis octogonal.
Au-dessus du village d'Aïnhoa,
chapelle de l'Aubépine, panorama remarquable.
Bidarray, village haut très
dispersé et village bas.
Saint Etienne de Baïgorry,
pont "romain" du XVII°, église typique, fronton...
Col d'Urdenzia, panorama.

St Jean Pied de Port, une des
étapes majeures sur la voie du Puy. Porte des pèlerins,
citadelle, rue de la Citadelle avec ses maisons anciennes, église
du XIV°, bords de la Nive...
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