Camino Navarro
Ostabat - Puente la Reina

Du
Pays Basque à la Navarre, la traversée des Pyrénées.
Belle entrée en matière avec les pentes du Pays Basque,
dans des paysages superbes, la chaîne pyrénéenne
en toile de fond. Une succession de grimpettes et descentes aux difficultés
variées nous amène à St Jean Pied de Port. Par
une montée routière, longue et très raide, on
franchit le col de Bentarte puis une série de petits cols,
à la frontière espagnole, pour plonger sur Roncevaux.
A partir des Pyrénées
espagnoles, le cheminement devient un peu moins physique. Passée
l'ascension du Puerto de Ero, des portions plus roulantes nous mènent
à Pampelune. La descente du Portillo del Perdon conduit à
Puente la Reina, dernier point de convergence des chemins de Compostelle.
Ostabat - Roncevaux

L'une des sections les plus physiques
du camino, avec la montée du col de Bentarte, pour laquelle
il faudra compter plus de deux heures de grimpe ininterrompue, avec
des portions bien au-delà des 10%. L'apparition des toits d'ardoise
de Roncevaux, après une ultime montée, est l'un des
grands moments du camino. L'itinéraire est décrit en
détails sur le site de l'Association des Pyrénées
Atlantiques, page ETAPES
Ostabat - St Jean Pied de Port
D'Ostabat à Gamarthe, alternance
de petites routes, chemins pierreux et sentiers de terre ou
herbeux, sans difficulté ni pente sérieuse.
Un passage un peu étroit sur un terre-plein, au-dessus
de la route, entre Larceveau et Gamarthe, constitue la
seule petite difficulté de l'étape. Deux traversées
dangereuses de la D933 avant et après Gamarthe : prudence.
Le GR, malheureusement trop goudronné, ne suit plus le
tracé indiqué sur la carte au 100.000°. Il
reste côté gauche de la route et passe par Bussunarits
puis rejoint Aphat par une bonne montée.
Très beau chemin pour arriver à St Jean
le Vieux. De Saint Jean le Vieuxà Saint Jean
Pied de Port, petites routes en vallée, sans aucune
difficulté.
St Jean Pied de Port - Roncevaux
Attention : compter au minimum
3h en non-stop pour cette étape (VTTiste bien entraîné
et sans charge). Quand aux autres...
Route
Napoléon, dès la sortie de Saint Jean Pied de
Port, première des deux grandes épreuves physiques
du camino (l'autre étant la montée du Cebreiro,
en Galice). Jusqu'au col Lepoeder, 1250m de dénivelée
(plus que le col d'Aubisque !) Condition physique indispensable
!
La pente commence
dès la sortie de St Jean et atteint ses meilleurs pourcentages
aux alentours du hameau de Honto. Après Honto,
le GR coupe un grand lacet de la route, seule portion sur bon
chemin, qui passe "tout à gauche" par temps
sec. Après ce lacet, on franchit la section routière
la plus raide de toute la montée. La pente s'adoucit
ensuite, mais reste soutenue pratiquement jusqu'en haut du col,
si ce n'est deux courts passages en faux plat et une petite
descente pour souffler un peu. Au pied du pic de Leizar Atheka,
le GR abandonne la route (ne pas poursuivre car elle replonge
sur St Jean) et grimpe à droite par un chemin herbeux
(courte poussette sur la fin) vers la frontière espagnole.
Ravitaillement
en eau
La longue montée du col de Bentarte peut poser problème
en cas de chaleur, mais il n'est pas nécessaire de
se surcharger en eau. Il existe un point de ravitaillement
à Honto (km 4) et un autre 2,5 km plus loin, à
Orisson. On trouve également une fontaine plus aléatoire
(selon périodes) près du point de franchissement
de la frontière. |
Le chemin redevient ensuite du vrai
chemin pour vététiste, sur bonnes pistes très
agréables, parfois un peu empierrées, à
travers forêts et pâturages (passages forestiers
souvent boueux). Attention, garder encore des réserves
d'énergie, car il reste une bonne grimpette sur les flancs
du Mendi Chipi, par une piste caillouteuse un peu éprouvante,
qui permet d'atteindre le col Lepoeder. Là, le
chemin rejoint une piste goudronnée qui monte à
Orzanzurieta (antenne).
Deux options pour la descente
- Le sentier balisé, entièrement forestier
(pas de panorama), qui permet d'atteindre Roncevaux.
Il débute par un coupe-lacet (facultatif) puis un bon
kilomètre de descente technique très raide et
terreuse, encombrée de racines et de pierres, avec des
passages ravinés (prudence). La suite est moins pentue,
plus plaisante, et se transforme en excellent et amusant spot
de descente, malgré une courte remontée en raidar.
Section non recommandée en période trop humide.
- La petite piste goudronnée mais un peu gravillonneuse.
Elle rejoint le puerto (col) d'Ibaneta, sur la route principale,
à 2 km de l'abbaye. Ce passage très aérien
offre un panorama remarquable sur toute la vallée.
Mauvais
temps ou si la montée
du col de Bentarte vous effraye
En cas de neige (celà peut aller de septembre à
mai) ou de trop mauvais temps (là c'est toute l'année),
deux alternatives :
- Par la route principale D128 et le col d'Ibaneta.
Faux-plat montant jusqu'à Valcarlos, puis
longue montée routière (15 km), en pente moyenne
et assez régulière. Route large et peu fréquentée,
assez ombragée mais sans attrait.
- Par la variante balisée aménagée
le long de la Nive. Petite route de la sortie de St
Jean jusqu'à la frontière espagnole (parking
et zone commerciale), puis pistes bosselées, gravillonnées
ou goudronnées, jusqu'à Arneguy (on
repasse en France). Petite route côté français
entre Arneguy et Ondarolle. Au fond du village d'Ondarolle,
descendre à droite vers la Nive (goudron) pour rejoindre
une passerelle piétonnière qui franchit la
rivière pour repasser en Espagne. Très rude
remontée en lacets sur piste cimentée pour
rejoindre Valcarlos où l'itinéraire
rejoint ensuite la D128. Sortie de Valcarlos : on peut suivre
à gauche la petite route qui rejoint le fond de vallée
et remonte jusqu'à Ganecoleta (centrale hydro-électrique).
On reprend ensuite la D128. Les alternatives forestières
(coupe lacets) pour rejoindre le port d'Ibaneta semblent
plutôt réservées aux marcheurs (non
testé). D'Ibaneta, courte descente routière
sur Roncevaux.
Voir la
fiche réalisée par l'Association des
Pyrénées Atlantiques |
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Ostabat,
village typique du Pays Basque.
St Jean Pied de Port, la
rue de la Citadelle, l'église Notre Dame, la citadelle
de Vauban.

La montée du col de
Bentarte et son panaroma.

Le monastère de Roncevaux
: cloître et salle capitulaire du XIV°, collégiale,
musée et trésor.

Les villages du pays basque
espagnol
|
Roncevaux
- Puente la Reina

L'ascension du puerto de Erro
reste la principale difficulté, et même si le profil
global de l'étape est très descendant, c'est une succession
de bosses qu'il faudra franchir pour arriver à Pampelune. La
cité est un peu austère sur le plan architectural, mais
elle mérite une étape pour l'ambiance nocturne du centre
ville.
Roncevaux - Puerto de Ero
Chemin
facile aménagé non loin de la route jusqu'à
Burguete. On quitte Burguete par du bon chemin avec plusieurs
franchissements de gués sur petits ponts. Courtes montées
assez raides avant et après Espinal. Autre raidillon
sur bon chemin pour atteindre l'alto de Mezkiritz. La
descente du col s'effectue sur un sentier étroit, terreux,
pentu et caillouteux, à flan de coteau, en bordure de
route. Plutôt déconseillé aux VTT, et à
éviter absolument en cas de pluie pour ne pas plâtrer
le vélo ! Dans ce cas, continuer par la route sur 1,5km
puis reprendre le camino à droite par un très
court passage raide et étroit qui rejoint une piste aménagée.
Chemins faciles pour atteindre Biscarreta (Viscarret)
puis Lintzoain où des aménagements en dalles
ont été réalisés sur cette section.
Sortie de Lintzoain par 500m de rude montée sur sentier
d'abord gravillonneux puis caillouteux. On rejoint une jolie
piste forestière facile jusqu'au col (puerto) de Erro.
Puerto
de Erro - Pampelune
Mega
spot de descente du col jusqu'à Zubiri. Le chemin,
plutôt pentu, est caillouteux sur la fin, mais assez facile
techniquement car arasé au bulldozer. On n'aura à
mettre pied à terre qu'une fois, pour franchir un portillon.
Prudence tout de même. Sortie de Zubiri par une
descente aménagée (escaliers) vers une usine de
"poussière" puis court raidillon sur section
pavée pour arriver au hameau d'Ilarraz. Sections
sur goudron puis petit chemin après Esquirotz.
Après Larrasoana, courte descente par escaliers
vers le rio Arga qu'on longe sur du bon sentier en léger
surplomb jusqu'à Zuriain. Entre Zuriain et
Zabaldica, sentier étroit au-dessus du rio Arga,
mais sans difficulté technique. Passage aérien
amusant sur corniche juste après Zabaldica. Itinéraire
urbain bien balisé pour arriver au centre de Pampelune.
Pampelune - Puente la Reina
Traversée
de Pampelune très bien balisée, puis sortie de
la ville par aménagement en bordure de route jusqu'à
Cizur Menor. Beau chemin blanc en faux plat montant jusqu'à
Zariquiegui. Montée plus pentue sur chemin accidenté
jusqu'au Portillo del Perdon, facilement identifiable
par ses immenses éoliennes. Grimpette plutôt facile
et relativement courte, mais la traverse pédestre vers
là droite, à mi-pente, est assez raide, et comporte
quelques courts passages en portage. Rester sur le chemin plus
large et accessible, il retrouve le sentier balisé quelques
centaines de mètres avant le col. Début de descente
très raide sur gros graviers roulants, mais ensuite çà
passe plutôt bien. Attention : montée et descente
du col très boueuses par temps humide. Chemins faciles
et plutôt roulants d'Uterga à Puente
la Reina par Muruzabal et Obanos.
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Le village coloré de Burguete avec
ses maisons aux façades de style basque pyrénéen.
Le pont médiéval de Zubiri.

Pampelune, la grande cité navarraise,
cathédrale et cloître gothiques. Ne pas manquer
de flâner dans les ruelles de la vieille ville.

A ne pas manquer : petit
détour vers Obanos et la chapelle d'Eunate (fin du camino
aragonais)
La rue principale de Puente
la Reina (calle mayor) et le célèbre pont sur
le rio Arga.
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Bordeaux - Ostabat,
voie de Tours |
Puente la Reina - Burgos
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Captieux - Ostabat,
voie de Vèzelay |
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Cahors - Ostabat,
voie du Puy |
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